Une prise de feu, cette rencontre entre la musique de John Coltrane et les mots de Zeno Bianu. C’est d’un seul élan que je me suis laissé porter par ce mouvement étrange de l’écriture. Hallucinant. Ce long poème, de merveilleuse expérience, semble ne jamais vouloir s’interrompre. Il s’inscrit dans une spirale « la seule la vraie la folle », celle qui aspire le derviche tourneur, «celui qui accède au-delà des formes » comme le rappelle dans sa préface Yves Buin.
Et là, les mots du poète surgissent par la grâce de la conscience. Le rythme est l’ivresse de son pas. J’en suis étourdie. Quel souffle !
Et là, les mots du poète surgissent par la grâce de la conscience. Le rythme est l’ivresse de son pas. J’en suis étourdie. Quel souffle !